Mon corps m’a rappelé pourquoi ralentir est le vrai anti inflammatoire

Elodie

Il y a quelques semaines, en parallèle de la mise en place de mon projet pro, j’ai démarré une mission en tant que consultante pour une société à Londres. Et j’ai un peu retrouvé ma vie d’avant. Celle qui m’a lancé dans le bien-être et qui donne tout le sens à l’accompagnement sur lequel je travaille aujourd’hui.

J’ai retrouvé tous les codes et même ressenti quelques flashbacks oubliés. La joie et l’excitation de retrouver un poste stimulant et un projet ambitieux, entouré de talents experts dans leur métier. La sécurité du salaire fixe à la fin du mois. Un cadre de travail confortable. Mais aussi les challenges des contextes économiques et mouvements d’équipes, qui sont très fréquents au UK, les équipes frustrées, les objectifs à atteindre et le rythme intense du quotidien. Moins de temps pour bien manger, faire du sport et tenir des routines bien-être bien rodées. Une charge de stress supplémentaire.

Alors je suis devenue ma propre cobaye pour le projet sur lequel je planche depuis des mois: Aider les urbains et professionnels débordés à ralentir. Apporter de l’équilibre dans un quotidien urbain débordé. Plus de slow, moins de stress, autant d’efficacité.

Alors je me suis fait mon propre protocole naturo. Et j’ai mis en place une alimentation santé adaptée à mon corps, j’ai fait le plein des compléments alimentaires essentiels, intégré la cohérence cardiaque et méditation de façon bien plus régulière, et j’adapte le rythme en fonction de mon cycle.

Mon sommeil est top. Mon moral aussi. Les signes d’inflammation sous contrôle depuis des mois le sont toujours (notamment des allergies).

Par contre ma digestion refait du yoyo. J’ai l’impression d’avoir repris du pois, et je constate que je suis un peu fatiguée. Mes règles présentent à nouveau des signes d’inflammation évidents. Je suis assez essoufflée durant le cours le plus cardio de la semaine, que je commençais pourtant à bien maîtriser.

Les techniques listées plus haut (alimentation, compléments alimentaires, sport etc) suffisent-elles?

Visiblement non.

D’ailleurs ce n’est pas nouveau tout ça. Cela fait des années que je suis professeur de yoga, formée aux techniques de pleine consciente, et cela ne m’a pas empêché de me retrouver en fatigue nerveuse, régulièrement stressée, anémiée et accentuer un dérèglement hormonal en prenant un poste de CMO lors de mon retour en France.

Sauf que maintenant non seulement je sais reconnaître les signes, alors je mets vraiment en place l’outil le plus efficace de tous: Ralentir.

En l’occurence, pour ma part, arrêter de charger mes semaines, marcher plutôt que courir le matin, arrêter d’enchaîner les city trip et profiter de ma région, aller passer les week-ends ultra slow à la campagne, soigner ma vie sociale, prendre le temps de faire des choses qui me vont vibrer, etc…

Dernièrement, je réfléchissais à la mode du style de vie anti-inflammatoire.

Un concept de plus en plus connu car de plus en plus de gens, et surtout des urbains débordés aux charges mentales saturées, souffrent de maladies et troubles de santé physique ou mentale dûes à l’inflammation, elle même en lien direct avec les styles de vie moderne. aka ce que j’appelle le “fast living”.

Je pensais aux efforts et budget que les gens les plus motivés sont capables d’investir pour adopter ce style de vie: Changements alimentaires pas simple, budget compléments alimentaires, sport toujours plus intense, routines en tout genre. Des actions qui contribuent souvent à une chose: Augmenter le stress. Car se discipliner autant, et faire du sport à gogo, ça contribue à produire du cortisol, notre célèbre hormone du stress.

Moi la première, j’ai tendance à opter pour tout ça quand je suis dans le flow de mes semaines et projets pros que j’ai envie de voir réussir et que j’adore me laisser happer par le dynamisme.

Mais avec tout ça, on oublie la base. L’outil le plus efficace pour réduire l’inflammation. Le seul qui peut vraiment avoir un effet pour réduire le plus gros responsable de l’inflammation: Le stress. 

Apprendre à ralentir, ce n’est pas seulement un moyen de mieux repartir. C’est, je pense même, le seul moyen de tenir la route

Moi j’appelle ça pratiquer le slow living. Je trouve ça doux et réconfortant. Comme une bulle dans laquelle je peux me réfugier quand j’ai besoin d’appuyer sur pause. Une bulle composée d’outils que je pratique et peaufine depuis des années, et que je partage ici, sur le labo slow life, et ma newsletter, la pause slow. (Qui fait une pause, elle aussi, pour mieux revenir très prochainement).

Pourquoi j’écris ça?

Pour plante une graine. Peut-être que ça ne vous parler pas, là tout de suite. Que vous faites partie de ces urbains que le stress n’atteint pas. Ou peut-être que comme moi pendant longtemps vous ne voulez pas le voir et considérez que ralentir est un aveux de faiblesse et le stress un moteur?

façons de travailler et efficacité londonienne. Entre mon projet pro qui me challenge mais prend tellement sens, et cette mission qui donne elle aussi du sens à ce projet – puisque je veux faire du labo slow life une plateforme pour aider les urbains et professionnels débordés à ralentir pour trouver l’équilibre sans tout chambouler – que m’y suis mise à 100%. D’une part car c’est mon tempérament, mais aussi car je l’ai vu comme une occasion parfaite de tester ma méthode, et de mettre en oeuvre les techniques naturo, yoga et pleine conscience auxquelles je crois dur comme fer.

Après tout, j’ai en parlé ici dans la page de présentation, il n’y a que la naturo qui m’a remis d’aplomb durant une anémie chronique et de multiples signaux inflammatoires importants.

Je n’ai aucun doute sur les effets des techniques naturelles et de pleine conscience, ni sur l’alimentation anti inflammatoire et tous les conseils nutrition vu par la naturopathie pour se sentir plus vivante et en pleine forme.

Pourtant, ces dernières semaines, je ne pouvais pas ignorer les signes qui sont revenus: Quelques ballonnements de temps en temps, un peu d’acné, et depuis peu, quelques cheveux qui tombent et un coup de fatigue. Les signes de l’anémie sont bien là.

Cette fois, je me sens super équipée pour les gérer, et j’ai ressorti ma panoplie d’outils. Mais surtout, parmi ces outils, j’ai sorti le plus difficile à mettre en place. Encore plus que changer son alimentation.

Ralentir.

Pratiquer le slow living au quotidien, mais aussi durant les temps off.

Rien faire.

Et ne pas culpabiliser.

Je repensais à la grande mode de l’alimentation anti inflammatoire.

Et bien qu’elle soit bien plus qu’une mode, mais une nécessité, je pensais surtout au fait que personne ne semble se demandait pourquoi nous sommes autant “inflammés” malgré nous. Même en adoptant une alimentation healthy, en faisant du yoga régulièrement et en prenant bien son magnesium tous les jours.

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