J’ai du m’adapter au monde moderne.
En janvier, fraîchement diplômée de mon école de naturopathie, je me suis lancée dans un coaching business.
Objectif: Structure ce site et ce projet, et en faire mon projet pro.
Je voulais aider les gens a ralentir. A mettre du yin dans le yang. A ajouter du slow dans le fast.
Partager mon exploration du slow living dans mon monde que je ne veux pas rejetter, mais qui force est de constater au fil des années, va trop vite pour moi, et m’a d’ailleurs déjà mené au burn-out, à plusieurs changements de vie, et plus récemment malgré tout ça, en dérèglement hormonal.
Clairement quelque chose n’avançait pas au bon rythme pour moi.
Je voulais aussi célébrer la vision et l’éducation dans laquelle j’ai grandi. Ma maison de famille aux ones réparatrices. Les valeurs simples et régénérantes de mes parents.
Je ne suis pas sûre à quel moment ça a déraillé mais 9 mois plus tard, je démarre la rentrée avec rien de tout ça mais:
- Un projet qui a largement évolué
- Ce site quasiment délaissé
- Un accompagnement pour les pro en burnouts en cours de test
- Et déjà en évolution pour modifier le format
- Une newsletter qui s’appelait “la pause slow” pour offrir aux urbains et pro occupés une vraie pause dans le quotidien devenue “reset”, une newsletter pour célébrer la vie en mode renaissance après la surchauffe.
- Un compte Instagram en totale évolution avec beaucoup plus de contenu, plus en phase avec les règles de l’algo
- Un compte LinkedIn reactivé avec les bon codes pour parler a l’algo
- Quelques articles par ici optimisés Google pour… parler a l’algo
- Et surtout, beaucoup de contenu consommé en un rien de temps.
J’ai du m’adapter au monde moderne.
Celui qui fait qu’un projet doit être adapté à une cible, un besoin, des KPIs.
Il faut dire que je viens aussi de cet univers. Alors les codes sont très vîtes revenus.
Et la réalité semble t-il, c’est que je ne pense pas qu’on puisse s’en passer, en tt cas pas en se lançant en ligne.
Alors pour la partie “slow life”, c’est pas fou.
Parce que meme si j’ai désormais une flexibilité, j’ai moins de structure, et je parle beaucoup à un algorithme.
Mais pour la partie “labo” c’est pas mal.
J’explore. Je teste. J’ajuste.
Et surtout, ça m’a donné envie d’un espace créatif pour écrire sans parler à un algo. Sans régularité imposée pour ne pas le froisser. A l’ancienne en mode blog.
Donc voici une première pensée. Avec pour conclusion que pratiquer la slow life dans le monde moderne, ce n’est décidemment pas si simple.