Off

Elodie

Cela fait quelques temps que j’ai envie de reprendre un format blog pour ce qu’il est: Partager. Poser des notes. Se mettre dans une sorte d’écriture en pleine conscience.

Alors je me lance pour démarrer ce mois d’Août.

Car ce mois d’Août 2024, c’est la première fois que je suis OFF tout le mois. Incroyable. Je ne me rappelle pas la dernière fois que j’ai eu tant de vacances. Certainement fraîchement diplômée à la recherche d’un travail pendant la crise économique. Pas du tout des vacances du coup.

Enfin si, il y a eu Bali en février 2023, le mois suspendu. Mais j’étais en formation d’Ashtanga pendant 3 semaines.

Cette fois, je n’ai rien à faire.

Alors bien sûr que je me suis prévue une to do longue comme le bras.

Pas facile de lâcher prise quand on a été modelé à la productivité anglo-saxone pendant des années, et surtout, qu’on a adoré ça.

Récemment, je me suis dis qu’il était temps d’accepter que la slow life, c’était bien mais à petite dose. Que c’était déjà énorme d’être sortie de la spirale imposée par la vie d’une ville comme Londres où on vit pour travailler alors que l’idée, selon moi en tout cas, c’est de travailler pour vivre. Que j’avais vraiment ralenti et pratiqué la pleine conscience sur pas mal de choses, et que j’ai beau me sentir plus alignée, finalement, je me sens souvent moins motivée. Moins audacieuse.

Est ce qu’il faut vraiment choisir entre les 2? Je ne crois pas.

Pour ce mois d’Août donc, j’ai envie de lâcher prise, pratiquer le slow living, savourer les petites joies de la vie dans le sud, mais retrouver mon audace. Planter des graines solides pour la suite. Arroser mon âme d’entrepreneuse qui n’attend que de tenter quelque chose.

Je démarre ces vacances un peu tendue. Comme si je n’arrivais pas à vraiment lâcher prise. Qu’il ne fallait pas perdre une seconde de disponible pour préparer l’après formation. Qu’il ne fallait pas trop se laisser aller. Ma formation en Naturo est intense et s’étend parfois sur quelques longueurs, alors je veux compenser avec ce temps dont je dispose en toute liberté. Alors qu’au fond, j’ai vraiment envie de lâcher prise et mettre ma charge mentale au repos.

C’est quand même fou comme on s’agrippe au résultat. Au faire toujours plus. En oubliant de juste être. Comme c’est difficile de lâcher, et avoir confiance en soit et à ce que l’univers a pour nous. Surtout quand on a choisi de prendre son propre destin en main pour atteindre cette quête ultime: Alignement et Bonheur.

Mais parfois, je me demande si ce n’est pas un peu illusoire tout ça? Si le secteur du bien-être ne nous a pas vendu de la poudre aux yeux..

Hier, j’ai démarré le livre de Louise Aubery, une jeune influenceuse brillante et qui monte, pour sa pertinence sur les sujets de société. Le titre de son livre: “Jusqu’ici, tout va mal”. Elle démonte le concept du bonheur, et avec lui, la quête du bonheur proposée par l’industrie du bien-être.

Outre le fait que j’apprécie bon nombre de sujets et podcasts qu’elle propose, j’ai envie d’explorer cette idée de lâcher prise de cet objectif de bonheur ultime qui semble finalement plus nous enfoncer, nous faire bien trop réfléchir, et nous individualiser qu’autre chose.

Bref, c’est le début de longues vacances, et je veux me faire la promesse de les savourer en restant dans le moment présent. De suivre mes conseils naturo d’été, mais pas trop. De moins utiliser mon téléphone. Pratiquer les micro aventures. La gratitude. Méditer. Faire du yoga et du sport. Lire. Ecrire. Bien manger.

Lâcher prise. Le thème de l’été.

What do you think?

Your email address will not be published. Required fields are marked *

No Comments Yet.