Hélène, Co-Fondatrice du Malabar Princess

Elodie

Régulièrement, je vous propose des portraits de gens inspirants qui ont bousculé leurs quotidiens pour changer de vie et avancer vers une vie plus alignée. Il y a les portraits de yogis, mais aussi des professionnels du bien être ou entrepreneurs.

Bien avant que je commence à donner des cours de yoga au Malabar Princess, un studio de yoga à Toulouse, j’ai fait un portrait d’Hélène, sa fondatrice, sur son parcours aux multiples facettes. 2 ans après, alors que le Malabar a bien changé, je me suis dit que c’était un bon moment pour vous présenter la version “Yoga Social Club“, En référence au groupe Buena Vista Social Club et à l’envie de proposer un esprit de communauté et de joie qui vont bien au delà du yoga.

Un studio de yoga décidément peu ordinaire et résolument créatif et hétéroclite, à l’image de sa fondatrice.

Parcours: De Toulon à Paris

Je viens de Toulon et ado, j’étais dingue de mode. Un jour, je suis tombée sur une interview d’un mannequin qui parlait de sa bookeuse dans Max Magazine (Un magazine de mode hyper connu dans les années 90). Ce métier m’a marqué, alors quelques années plus tard, en débarquant à Paris avec un ami musicien, sans travail, j’ai eu envie de devenir bookeuse.

Bookeuse de Mannequins et soirées aux bains douches

J’avais 20 ans. Je ne connaissais absolument rien à ce métier. Ni personne. Et je ne parlais pas Anglais. Mais j’avais envie de le faire. Alors naïvement, j’ai appelé toutes les agences de mannequin de Paris. Après avoir essuyé tous les refus, je suis tombé sur Patricia, la fondatrice de Bananas, l’une des plus grosses agences de mannequin pour homme des années 90. Son assistante venait de démissionner. Alors sur le coup, elle m’a dit ok et pris à l’essai en me mettant au défi: 3 mois pour apprendre à parler Anglais et apprendre le métier. 3 mois après, je parlais Anglais et j’ai décroché le job à temps plein pour les 7 prochaines années.

Pendant 7 ans, j’ai donc parcouru le monde en tant que bookeuse. On allait faire du scouting à New York (= Recherche de mannequins). On sortait aux bains douches avec Eva Evangelista et Naomi Campbell. C’était une vie parisienne incroyable. J’ai découvert l’univers de la mode, des photoshoots, de la production… 

Mais au bout d’un moment, il manquait quelque chose.

Arrivée à Toulouse

Le sud me manquait. Pas forcément la mentalité du Sud Est. Mais le Sud.

Un jour, je suis venue sur Toulouse avec un ami mannequin originaire d’ici. J’ai eu un énorme coup de coeur. J’avais 27 ans. J’ai tout plaqué pour venir m’installer dans notre ville rose. 

A l’époque, il n’y avait rien dans le milieu du mannequinat sur Toulouse. Alors j’ai lancé mon agence Ananeka models agency. Sauf que les mannequins étaient plutôt sur Paris. En revanche, Toulouse et sa région avaient des endroits et spots de nature sublimes à offrir. Idéal pour de beaux photoshoots. Alors c’est tout naturellement que j’ai fait une transition vers de la production en plus du côté agence de mannequin. 

Lancement de l’agence Ananeka Productions

C’est à peu près à ce moment là que j’ai rencontré mon Mari qui lui était entraîneur de l’équipe de France de baseball. Il voyageait dans le monde entier pour son travail. Je suis tombée enceinte. Alors on a décidé de se concentrer ensemble sur Ananeka Productions pour trouver un équilibre et se poser un peu.

Rapidement, nos clients, en plus de la recherche de mannequins et de lieux où faire des photoshoots, avaient des besoins autour de la direction artistique. Alors à la casquette mannequinat et production, nous avons ajouté une offre de direction artistique.

Depuis, nous sommes la seule agence en France à proposer toutes ces offres.

De directrice d’agence à photographe

Un jour, je n’étais pas satisfaite du rendu des photos de la campagne sur laquelle nous travaillions. J’ai pris l’appareil photo, et les ai faites moi-même. C’était une campagne pour la marque Little Marcel qui a eu une diffusion nationale et nous a donc permis une exposition nationale. C’était le début de notre agence à 360 degrés: Agence de mannequins, production, direction artistique et désormais, photographie. Encore aujourd’hui, nous sommes les seuls en France à proposer ce format aussi complet.

Ça, c’était pour le parcours pro. Parce que vous l’avez compris, il manque toute la partie “Bien-être” / Yoga. 

La mono Palme et le yoga

Pendant les années parisiennes, la mer me manquait beaucoup. Et depuis toujours, enfin depuis avoir vu “L’homme de l’Atlantide“, je rêvais de nager en ondulations, comme un dauphin. J’avais trouvé un cours de mono Palme sur Paris mais n’ai jamais eu / pris le temps d’y retourner.

A Toulouse, il y a 12 ans, après la naissance de mon deuxième enfant, je nageais à la piscine de Blagnac avec une amie. J’ai demandé si on pouvait pratiquer la mono palme dans la région et sans le savoir, je m’adressais à la championne de France de Monopalme longue distance. Elle m’a présenté à Michel, son entraineur. Qui est donc devenu le mien.

J’étais super motivée et au bout de 2 ans, je rentrais dans les temps de qualification pour participer aux championnats de France en équipe. 7 ans après, je participais aux championnats du Monde.

Depuis plusieurs années, je pratiquais le yoga pour son lien et ses bienfaits autour de la respiration et méditation, qui sont importants dans la mono palme.

A un moment donné, durant un passage perso difficile, je me suis un peu réfugiée dans le yoga et ai approfondi ma pratique. Et comme vous avez compris, j’aime bien faire les choses à fond. Je suis partie directement faire une formation de 300 heures chez Sivananda à Orléans.

Pendant cette étape de formation qui s’est déroulée sur plusieurs mois et plusieurs formations, j’ai du mettre la monopalme de côté. Pourtant, à la reprise, j’ai battu tous mes records. Grâce à la pratique de la respiration et l’incroyable diversité de postures qu’offre le yoga, mon corps n’avait jamais été aussi bien préparé. Aux championnats de Monopalme qui ont suivi, j’ai décroché le titre de triple championne du monde. 

Je croyais déjà aux bienfaits du yoga, mais là, j’en étais plus que convaincue. 

Naissance du Malabar Princess 

Malabar-princess-yoga-toulouse-BAN

Le yoga est donc rentré de plus en plus dans nos vies, alors nous avons décidé d’utiliser cet espace photo que nous avons en plein coeur de Toulouse pour l’ouvrir et l’offrir aux autres.

C’est en le rénovant complètement que l’on a d’ailleurs découvert l’écriture de fond sur un des murs: “Réparations”Auto Réparation“… Comme si le lieu était destiné à devenir un espace de guérison hors du commun, exactement ce que l’on souhaite proposer avec le Malabar. 

La mission du Malabar

Proposer un espace bien-être proposant une prise en charge de la santé globale notamment via le yoga mais aussi via la nutrition, les soins et sans oublier les expériences de séjours de yoga dans des lieux extraordinaire que l’on connait depuis toujours grâce à notre casquette de photographes. 

Nous croyons fermement que l’on peut faire tout ce dont on a envie à partir du moment où on y croit. Véhiculer ce message, c’est l’une de nos missions au Malabar.

Comment gères tu toutes ces activités?

  • J’essaye d’être le plus organisée possible
  • Je fais des listes que je réécris au propre tous les soirs 
  • Et je m’octroie des moments de ralentissement indispensables pour recharger ses batteries au quotidien.

Justement, quelles sont tes pratiques pour ralentir au quotidien?

  • Je passe autant de temps que possible en famille
  • La nature, les randonnées ou le surf l’été sont des moments privilégiés
  • J’adore partir marcher loin et longtemps pour me vider la tête
  • Je pratique la méditation et la respiration tous les jours
  • J’ai un sommeil de plomb qui me permet de bien récupérer 
  • Et bien sûr le yoga, qui fait partie de mon quotidien

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