Les premiers signes d’un burn-out que 80 % des gens ignorent

Elodie

On pense souvent que le burnout, c’est « ne plus réussir à se lever le matin ».
En réalité, l’épuisement ne tombe pas du ciel — il s’installe, lentement, parfois pendant des années.
Et la plupart des premiers signes d’un burn-out passent inaperçus, jusqu’au moment où ton corps te stoppe net.

Dans mon cas, bien avant le crash, il y avait déjà des signaux… mais je ne les reliais pas à un début de burnout.

Le problème c’est que plus on tire sur la corde, plus on vide le corps, et plus il sera long et difficile de recharger les batteries. Et qu’un corps en carence, c’est aussi un corps qui peut développer des troubles de santé.

Aujourd’hui, je te partage ceux que je retrouve chez la majorité des personnes que j’accompagne — et qui sont ignorés dans 80 % des cas.

Les premiers signes d’un burn-out

1. Un sommeil qui semble normal mais qui ne recharge pas

Tu dors 7 ou 8 heures… et pourtant tu te réveilles déjà fatigué·e.
Ce n’est pas juste une question d’oreiller ou de bruit extérieur. C’est souvent le signe que ton système nerveux reste en mode alerte la nuit.
Conséquence : ton corps ne bascule pas vraiment dans la phase régénératrice, et tu accumules un déficit d’énergie invisible.

2. Des pertes de mémoire pour les choses simples

Tu n’es pas juste fatigué, ton cerveau est saturé.
Les listes s’allongent, tu as besoin de tout noter, et malgré ça, tu oublies un prénom, un mot ou pourquoi tu es entré·e dans une pièce.
C’est un signe que ta charge mentale dépasse déjà ce que ton corps peut encaisser.

3. Les “petits” symptômes physiques qui s’accumulent

Chute de cheveux, problèmes digestifs, cycle menstruel déréglés, peau qui réagit au moindre stress…
Ces signaux sont souvent attribués à “l’âge”, “les hormones”, “l’alimentation”… alors qu’ils sont souvent la conséquence d’un stress chronique qui dérègle ton système hormonal et inflammatoire.

4. Plus de mal à gérer les imprévus

Avant, un changement de plan ou un imprévu au travail ne te perturbait pas plus que ça.
Maintenant, la moindre variation te fatigue, t’agace ou t’angoisse.
C’est le signe que tes réserves d’adaptation sont déjà au plus bas.

5. Le plaisir qui s’éteint… sans raison évidente

Tu continues tes activités, tu vois tes amis, mais tu n’as plus le même enthousiasme.
Tu fonctionnes “en pilote automatique”, sans vraie envie.
Ce manque d’élan de vie est un indicateur fort que ton énergie vitale s’épuise.

6. Le corps tendu en permanence

Tu réalises que tes mâchoires sont crispées, tes épaules montées, ta respiration courte… même assis·e à ton bureau.
Ton corps a intégré que la vigilance permanente était ton état “normal”.
Ce n’est pas normal. Et c’est épuisant.

Pourquoi on les ignore

Parce que la société normalise ces symptômes :

  • “Tout le monde est fatigué.”
  • “C’est la saison.”
  • “Tu as trop de boulot, mais ça va passer.”

Sauf que… ça ne passe pas tout seul.
Et plus tu ignores ces signaux, plus le corps doit les amplifier pour que tu les écoutes.

💡 Le vrai enjeu, ce n’est pas de repérer le burnout quand il est déjà là, mais d’identifier la spirale et d’en sortir avant que ton corps tire le frein d’urgence.

Ce que tu peux faire / les contenus qui peuvent t’intéresser:

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