Pourquoi on est tous épuisés (et ce que personne ne dit sur le rythme moderne)
Quand tu demandes à quelqu’un “ça va ?”, la réponse est rarement “oui, je suis en pleine forme”. On entend plutôt “fatigué”, “à bout”, “on fait aller”… Comme si la fatigue était devenue notre état normal. Et ce n’est pas qu’une impression. On vit dans un monde qui nous pousse à avancer à un rythme qui n’est pas le nôtre. Même en vacances, beaucoup n’arrivent plus à “décrocher” : l’esprit tourne encore, le corps reste sous tension. Mais pourquoi sommes nous tous épuisés ? Et surtout, qu’est-ce qu’on ne nous dit jamais sur ce phénomène devenu universel ?
Les causes visibles de notre épuisement
La surcharge professionnelle et la culture du “toujours plus”
Réunions à rallonge, notifications Slack, deadlines à répétition. Peu importe ton métier, on en demande toujours plus — et toujours plus vite. Dans beaucoup d’entreprises, “tenir bon” est valorisé. Les offres d’emploi valorisent les profils capables de faire du “multitâche”, et les changements “rapides” et “constants”.
Résultat : on s’épuise en silence, en croyant que c’est ça, être performant.
L’hyperconnexion et la surcharge cognitive
Le téléphone qui vibre. Une notification WhatsApp, une info, un mail, une story Instagram. Même quand tu crois “te reposer”, tu bombardes ton cerveau de nouvelles infos. À force, il n’a plus aucun temps mort. Et un cerveau qui ne décroche jamais finit forcément en surchauffe. C’est physiologique.
Le manque de récupération réelle
On pense souvent “je dors, donc je récupère”. Mais dormir 7h avec Netflix jusqu’à minuit, un scroll TikTok avant de fermer les yeux et deux cafés au réveil, ce n’est pas de la vraie récupération. Au contraire, c’est maintenir nos corps sous perfusion à coup de stimulants. Nos pauses sont souvent des faux repos : café, sucre, écrans… qui stimulent encore plus au lieu d’apaiser.
Ce que personne ne dit (le vrai problème)
Ce n’est pas une question de motivation
Si tu es épuisé, ce n’est pas parce que tu manques de volonté ou que tu es “faible”. Ce n’est pas toi le problème : c’est ton corps qui n’a plus de jus. Quand les réserves sont vides, tu pourrais être la personne la plus motivée du monde… ça ne suffirait pas.
Le système nerveux est en alerte permanente
Notre corps a deux modes : l’action (sympathique) et la récupération (parasympathique). Le souci, c’est qu’avec le rythme moderne, on reste bloqué en mode “action/survie”. Comme une voiture lancée à 130 km/h… sans jamais passer au point mort. Forcément, ça use.
On nous fait croire que c’est “normal”
On banalise l’épuisement : “tout le monde est fatigué”, “c’est la vie”, “il faut s’adapter”. Mais non : ce n’est pas normal de vivre constamment à plat. D’ailleurs, ce n’est pas être en mode vie mais en mode survie.
Serait ce aussi le signe qu’on est justement trop fatigués pour luter un système qui nous pousse à nous cramer?
Comment sortir de la spirale d’épuisement
Repenser sa journée avec des micro-reset
Bonne nouvelle : tu n’as pas besoin de tout plaquer pour retrouver ton énergie. Commence par des micro-reset :
- 5 minutes de cohérence cardiaque entre deux calls
- Prendre la lumière naturelle du matin au lieu de scroller au réveil
- Faire une vraie coupure écran après le déjeuner
De petites actions qui, mises bout à bout, permettent de pratiquer le slow living dans le quotidien et indique à ton système nerveux de retrouver l’équilibre.
Nourrir le corps pour l’énergie durable
Ton corps n’est pas une machine qu’on peut booster au café à l’infini. Pour produire de l’énergie, il lui faut du carburant de qualité :
- Des petit déjeuners protéinés pour stabiliser la glycémie
- Réduire café/sucre et les excitants qui donnent des pics suivis de crashs
- Oméga 3, légumes, bonnes graisses, indispensables pour nourrir ton cerveau et calmer l’inflammation
Redéfinir la performance
La vraie performance, ce n’est pas produire plus, c’est tenir dans la durée. Être capable de donner le meilleur de toi-même sans t’effondrer. Ça demande de repenser notre rapport au travail, à la réussite, à la productivité.