Je me lance dans une formation en Naturopathie
Il y a quelques jours, j’ai démarré une formation de Naturopathe.
Je suis partie pour 13 mois de formation intense. Et ça commençait à faire un bon moment que je ne m’étais pas sentie aussi alignée avec une grosse décision comme celle-ci.
Pourquoi j’ai décidé de faire une formation de Naturopathe?
L’idée et l’envie commencent à remonter à quelques années.
Durant ma première formation de professeur de yoga il y a presque 5 ans, j’ai découvert l’Ayurveda, la médecine traditionnelle Indienne, une médecine intrinsèquement liée au yoga. J’y ai appris les bases de l’Ayurveda, et comment cette médecine, loin d’être anodine (L’Inde a même un ministère de l’Ayurveda), consiste à maintenir une harmonie entre le corps physique, l’esprit et l’environnement dans lequel on vit.
L’Ayurveda, la Naturopathie Orientale
Tout paraît tellement logique en Ayurveda: Comprendre son mode de fonctionnement via l’identification de son dosha (Un profil basé sur les 3 éléments Feu, Vent et Terre) et l’ajustement de son style de vie selon son profil, et pas en suivant des généralités, être plus présent.e donc, en étant à l’écoute de soit et de son environnement, optimiser sa digestion – qui est le pilier de la médecine ayurvédique (découvert que très récemment par la médecine moderne), vivre au rythme de la nature (Notre corps ne peut pas fonctionner pareil en hiver qu’en été, alors que c’est bien ce qu’on lui demande sans cesse dans nos sociétés modernes), ajuster sa nutrition, manger local, utiliser les épices et autres micro-nutriments que l’on sous estime pas mal en occident, adapter son rythme selon son cycle hormonal pour les femmes, ne pas négliger le mouvement, etc…
La maison
Des valeurs qui me parlent de façon assez naturelle, peut être car elles ne sont pas sans rappeler le mode de vie de mes parents: une maison à la campagne, un grand jardin qui alimente 70% des plats du quotidien, des poules pour les oeufs frais, un four à pain, un atelier pour bricoler et tout réparer, des mangeoires à oiseaux pour les nourrir et s’émerveiller de les voir revenir tous les jours, des vélos pour se balader dans la nature, les plats toujours faits maison, le dictionnaire des additifs pour leur faire la guerre depuis des années, des bancs faits maison pour prendre le café au soleil, le hamac pour lire, les fleurs colorées qui changent au fil des saisons, beaucoup de travail et de persévérance pour mettre tout ça en place, des moments simples, doux et régénérants, et beaucoup d’amour.
Quand je m’y suis retrouvée pendant le covid alors que je vivais à Londres et que j’étais censée rentrer pour 3 jours seulement, au fil des semaines, une intuition plus forte que tout m’a guidé pour y rester. Ceux qui me suivent depuis le blog londonien savent peut-être à quel point ce retour d’expat a été un déchirement. Pourtant, j’ai toujours senti au fond que c’était ce qu’il fallait faire pour vivre cette vie plus alignée qui se mettait en place dans un coin de ma tête depuis plusieurs années.
Professeur de yoga – Pas assez?
Quand je suis devenue prof de yoga en 2019, un halo de bonheur me suivait au quotidien. Je me levais tous les samedis matins pour traverser Londres et y donner mon cours hebdo (Créneau souvent redouté car assez contraignant), je prenais autant de cours que possible et profitais d’une scène wellness londonienne extraordinaire et sans limite.
En arrivant à Toulouse, j’ai poursuivi l’expérience (dont une qui m’a laissé assez perplexe sur la réalité du métier) en rejoignant l’équipe de prof de plusieurs studios de yoga à Toulouse, et aussi donné quelques cours en ligne durant le covid. Depuis, je vivais à mon rythme yin yang. Ou plutôt Yang Yin. (On parle de Yang pour sa dimension dynamique et Yin pour sa dimension calme). Un travail prenant et un poste à responsabilité qui occupe les semaines et les cours de yoga à côté.
Pourtant, à la rentrée 2023, j’ai eu la sensation que je ne pouvais plus le faire. C’était la faute du travail pour commencer. Et puis j’ai aussi compris que j’avais envie d’apporter plus que du mouvement. Que je trouvais le yoga et sa philosophie trop réduite dans un cours de mouvement d’1 heure. Qu’il manquait quelque chose à l’équation. J’avais envie de comprendre mieux le corps, d’avoir une approche beaucoup plus holistique, proposer quelque chose de bien plus impactant, aller plus loin. Ne pas réduire le yoga à un cours sur un tapis. Vivre mon yoga.
Et puis pas mal de choses s’étaient passées les mois précédents.
2023, l’année de la transition
En 2023, déjà, il y a eu le début d’année durant 1 mois à Bali et la formation d’ashtanga.
En revenant bien sûr, rien n’était plus comme avant. La graine du changement était plantée. Avoir retrouvé tous ces codes du wellness, du yoga, des voyages, de bien manger, bouger, sortir de la logique du métro boulot dodo, de la hiérarchie, des gros titres de postes, découvrir des gens du monde entier si différent, et apprendre à les pour qui ils sont, et me sentir si bien. Toucher du doigt la sensation d’instant présent, me rappeler ce que c’est que de sentir vraiment libre, vivante et alignée.
En repartant dans mon métro boulot dodo, j’ai bien senti que que je ne le sentais plus.
J’ai aussi découvert des petits problèmes de santé. On m’a dit que je n’avait pas assez écouté mon corps. Et après m’être vexée, j’ai compris que c’était vrai.
A faire un peu trop d’allers et retours chez les docteurs qui semblaient tourner en rond à trouver de vrais bonnes solutions, en en proposant des mauvaises, je me suis non seulement rappelé que l’on a qu’une vie, mais aussi que c’était bien d’essayer de la vivre en pleine conscience et de façon alignée.
Pendant mes vacances d’été je suis partie faire un petit solo trip à Florence. La rentrée a anormalement piqué. Alors c’est en re-partant quelques jours à Barcelone, visiblement ma “healing city” (ville guérisseuse) depuis 3 ans, où j’ai pris le temps de faire du yoga, marcher, méditer, noter, lister pourquoi et comment quitter mon travail.
Petit à petit, mes barrières et peurs sont tombées les unes après les autres. La sensation intérieure que c’était la bonne décision était plus forte que tout.
Alors je me sus inscrite dans cette formation que je rêvais de faire depuis des années.
Nouvelle vie
Fast Forward début 2024, nous y voici.
Je suis partie pour 13 mois de formation intense dans une école, bien connue et choisie avec soin, et qui va nécessiter des sacrifices organisationnels et financiers importants mais bien réfléchis, le tout via un format qui me permet de lancer des projets et faire un peu de Marketing Digital, mais pas n’importe comment.
Le jour de la rentrée, la Directrice a indiqué qu’en temps de crise, les gens n’osent pas forcément se lancer et que cela peut se ressentir dans le taux d’inscription cette année.
C’est exactement pourquoi je pense qu’il faut le faire. Foncer quand personne n’ose. Aller à contre sens. Sortir du moule. Comprendre son environnement et nos propres besoins.
Devenir la bonne version de soit même.
Ce site bien-être, Le Labo Slow Life prend encore plus son sens.
Depuis quelques années maintenant, j’y parle yoga, recettes healthy, bien-être, voyages, un peu de réflexions perso via l’espace blog aussi, et tout ce qui permet de se sentir vivant.e et aligné. Et cela ne va faire que s’améliorer ces prochains mois. Pour rester au courant des futurs articles, il y a Instagram bien sûr, mais aussi la newsletter mensuelle, la Lettre Slow, qui parle de tout ce qu’on adore.
Le Labo Slow Life agency
Dans cette lancée et pour ne pas abandonner le Marketing Digital, qui est mon métier depuis 15 ans et que j’adore quand il est fait pour diffuser de beaux messages et beaux projets, j’ai lancé une Newsletter pour donner des conseils concrets et efficaces aux professionnels du bien-être et entrepreneurs qui aident les autres.
Elle est envoyée une fois par semaine, et toutes les versions sont toujours accessibles sur Substack.
Le sujet de la première édition: Pourquoi il faut arrêter de tout miser sur Instagram