15 trucs que j’ai arrêté de faire pour équilibrer mes hormones et me sentir mieux que jamais

Elodie

Vous vous sentez constamment fatiguée, même après tous les efforts pour bien dormir? Vous perdez des cheveux, ou votre peau devient plus sèche alors que vous avez investi dans les meilleurs produits cosmétiques du marché ? Vous avez des règles irrégulières ou particulièrement douloureuses ? Ces symptômes, parmi d’autres, peuvent être le signe d’un déséquilibre hormonal, un phénomène courant chez les femmes à différents stades de leur vie.

C’est exactement ce qui m’est arrivé il y a quelques années.

“Vous n’avez pas écouté votre corps”

Le jour où il y a 1 an 1/2, une gynéco m’a balancé que j’avais des règles hémorragiques, une hyperplasie, et que je n’avais pas assez écouté mon corps, je suis un peu tombée des nus. Professeur de yoga depuis plusieurs années, s’il y a bien quelque chose que je pensais bien faire, c’était écouter mon corps.

Pourtant, depuis mon retour de Londres pour rentrer vivre à Toulouse, force est de constater que j’ai cumulé les signaux: Prise de poids, perte de cheveux, fatigue constante, moral en yoyo, peau à problème. La totale.

Après un début de trentaine sur les chapeaux de roues, apprendre tout ça après 35 ans, c’était un peu la dégringolade. Pas du tout le but de ce changement de vie, et surtout, le gros choc de ne pas du tout savoir que j’aurais pu l’anticiper en mettant en place de quoi soutenir mes hormones après 35 ans.

Il m’a fallu 2 ans de remise en question à lutter contre moi même en occupant un poste de CMO pour une société en finance (= le poste pas de tout repos), et 1 an de formation intensive en naturopathie pour comprendre. Fin de trentaine, choc émotionnel, changement de vie, cumul de fatigue, le corps était visiblement à bout. Et mes hormones dans tous les sens.

Et puis je suis devenue naturopathe.

Et j’ai commencé à comprendre pourquoi soutenir nos hormones en tant que femme, c’est fondamental. Et même le pilier de notre bon fonctionnement.

Un pilier souvent mis à mal dans le monde moderne qui va très vite (On ne va pas dire que c’est parce qu’il a été créé par des hommes mais on va le penser très fort).

Un pilier qui expliquer aussi l’importance de vivre au rythme de nos cycles, notamment en adaptant son alimentation pendant les règles, et pourquoi on peut aussi utiliser le cycle comme un superpouvoir plutôt qu’un fardeau, comme il est toujours décrit.

Nos hormones, le pilier de notre équilibre féminin

Les hormones jouent un rôle crucial dans notre bien-être global.

Elles régulent nos émotions, notre énergie, notre métabolisme, et même notre santé reproductive. Quand elles sont déséquilibrées, elles peuvent perturber tout notre fonctionnement, de notre humeur à notre santé physique. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de notre équilibre hormonal pour nous sentir bien, à la fois sur le plan physique et mental.

Les 15 trucs que j’ai arrêté de faire pour équilibrer mes hormones

Pour remettre de l’ordre, je me suis faite accompagner par une naturopathe, et j’ai mis en place des changements dans ma vie, petit à petit. Certains à moitié démarrés depuis longtemps donc faciles à poursuivre. D’autres nouveaux.

1. Utiliser des cosmétiques pas clean

Celui ci, je le mets en premier, car ça fait des années que j’essaye de le mettre en place. Mais force est de constater qu’il est bien plus difficile à dire qu’à faire.

Enfin, je peux dire que ma routine beauté / cosmétique est 100% clean.

On le sait, et c’est désormais très facile de trouver des études sur le sujet, les perturbateurs endocriniens sont, comme leur nom l’indique, des perturbateurs de notre système hormonal. Même le site de santé publique France en parle.

Extrait:

Via ces effets, ils sont suspectés de contribuer à de nombreuses pathologies chroniques ou développementales : troubles hormonaux et leurs conséquences (infertilitépuberté précoceobésité, maladie thyroïdienne…), mais aussi malformations congénitales, cancers hormono-dépendants, et même troubles de l’immunité.

Ce qu’on ne sait pas, c’est à quel point nos routines beauté en contiennent et à quel point ces perturbateurs nous affectent. Probablement plus que ce que l’on croit.

L’autre challenge, c’est qu’il est bien plus facile d’avoir accès à des produits efficaces, au branding attractif mais chimiques, que naturels. Mais les choses changent. De très bonnes marques se mettent en place, et puis surtout, quand on prend soin de sa santé de l’intérieur, on a moins besoin de produits cosmétiques chers et qui agissent en cercle vicieux.

2. Manger des produits ultra transformés

L’autre élément évident, et dans la même lignée que le précédent, c’est d’arrêter de manger des produits ultra transformés, bourrés d’additifs, colorants et pesticides.

En 2025, il est désormais très facile de faire le tri. L’application Yuka est un outil formidable pour décrypter ce que l’on met dans nos assiettes. Et de plus en plus de chercheur s’intéressent aux éléments addictifs, en plus d’être nocifs de ces produits.

Pas simple de les arrêter tellement ils sont attrayants et bons, mais une fois qu’on a fait la démarche, on ne revient pas en arrière.

3. Ne pas surveiller mes doses de protéines

Les protéines sont hyper importantes dans notre équilibre hormonal féminin, car elles fournissent les acides aminés nécessaires à la synthèse des hormones et au bon fonctionnement du système endocrinien.

En gros, on a particulièrement besoin d’elles pour bien fonctionner en tant que femme.

4. Manger sucré le matin

Directement lié au point précédent, j’ai arrêté de manger sucré le matin. Pas simple en vivant en France, surtout quand on veut déjeuner rapide ou à emporter en allant au travail, la tentation du croissant est tellement facile (et délicieuse).

Mais je me suis mise aux petits déjeuners protéinés, et ça a tellement impacté mon quotidien que je ferai demi tour pour rien au monde.

5. Boire un café noir au réveil

J’ai arrêté de me jeter sur le café au réveil, qui a tendance à appuyer un peu trop sur le cortisol, l’hormone du stress dès le matin. C’est ok pour certaines personnes, mais pas pour moi. De plus, le café inhibe les apports en fer.

En milieu de matinée, et je le trouve encore meilleur, en mode petite pause bien méritée.

6. Cuisiner avec des poêles ou ustensiles de cuisson contenant des polluants

Cuisiner avec des ustensiles riches en polluants, c’est comme utiliser des cosmétiques pleines de parturbateurs endocriniens. Ça finit dans notre corps, et ça impacte nos hormones. De nombreuses marques proposent désormais des poêles, cuits vapeurs et ustensiles sans produits chimiques, sans PFAS, sans PFOA, et sans PTFE.

7. Me coucher tard

Ou plutôt mettre en place tout ce qu’il faut pour bien dormir. Mais pour moi, il est évident que me coucher trop tard va impacter la qualité de sommeil. C’est un point qui peut avoir tendance à se retrouver chez de nombreuses femmes, mais à chacune d’écouter notre corps.

8. Me coucher énervée ou stressée

Similaire au point précédent, dans le but de mettre en place un bon sommeil, indispensable à une bonne santé globale (et d’ailleurs au coeur de la stratégie de rajeunissement et d’une santé optimale de Bryan Jonhson, le milliardaire qui investit sa fortune pour rajeunir), je fais tout pour aller au lit en mode zen. Pas toujours simple, mais un bon bain chaud et du yin yoga sont souvent très efficaces.

9. Ne pas pratiquer la méditation ou respiration quand je suis tendue

Pourtant professeur de yoga depuis 2019, je suis convaincue des bienfaits de la méditation et de la cohérence cardiaque, mais force est de constater que j’avais du mal à vraiment les intégrer au quotidien. Désormais, je comprends aussi beaucoup mieux comment je fonctionne et comment le système nerveux fonctionne. Je sais que ce sont des non négociables du quotidien.

Scroller le soir dans mon lit avant de m’endormir

J’étais devenue accro, et non seulement je trouvais ça insupportable, mais en plus j’ai gagné un temps fou. J’ai mis en place des techniques pour moins utiliser son téléphone, et notamment le fait de le sortir de la chambre et de l’éteindre complètement. Life changing.

Passer des week-ends pas reposants

Il fut un temps, quand je vivais à Londres notamment, où même les week-ends les plus calmes étaient un peu remplis. Désormais, j’ai appris à vraiment ralentir, et surtout, je vis à 1h de la maison de mes parents, à la campagne, le paradis du slow living, et là où je passe certains des week-ends les plus doux et cocons depuis que je suis rentrée vivre dans le sud.

Faire plus de cardio que de renfo ou yoga

Un autre point que j’ai du me résoudre à changer: Courir moins, faire plus de musculation et renforcement musculaire. Avec du yoga régulièrement, c’est l’équilibre parfait.

Ignorer mes cycles

Il fut un temps où je n’aurais jamais pensé adapter mon quotidien à mes cycles.Pourtant, nous sommes bien des êtes cycliques, et les apprivoiser, c’est une façon incroyable d’optimiser sa vie et sa santé. Un sujet de plus en plus connu, surtout depuis que l’équipe de football Américaine a gagné la coupe du monde après avoir adapté les entrainements selon les cycles des joueuses

Ne pas écouter mes niveaux d’énergie

En naturo, tout notre travail repose sur le niveau de force vitale. J’ai appris à ne pas tirer sur la corde quand je ne pouvais plus, et à faire une pause quand c’est nécessaire. Et ça aussi, c’est fondamental pour chouchouter nos hormones.

J’ai ajouté du slow dans le fast

Finalement, j’ai ajouté du slow dans le fast. J’étais déjà intéressée par cette vision des choses, mais depuis, je suis convaincue que la philosophie slow living est un allié du féminin, et même un super pouvoir discret mais puissant pour toutes les femmes.

Vous vous sentez concerné mais mettre en place des changements semble une montagne? Vous ne savez pas par où commencer?

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